Focus sur l’éclairage commercial (2/2)

Si « magasiner » (comme le disent nos voisins québécois) est une activité des plus plaisante, c’est aussi à cause de l’environnement lui-même. Et de l’éclairage de la surface de vente. En effet, un mauvais éclairage dévalorisera non seulement les produits, mais poussera également le consommateur à partir au plus vite. Tandis qu’au contraire, un bon éclairage donnera aux clients l’envie de flâner et de découvrir les divers rayonnages. Et dans ces conditions, difficile de repartir les mains vides ! Cependant, que dit la loi au sujet de ces éclairages ; véritables alliés des commerçant mais représentant quelques 60 % (notamment dans les boutiques de vêtements, de produits alimentaires ou dans les pharmacies) de la facture énergétique des commerces ? Voici quelques éléments de réponse :

Lumière sur la règlementation législative en la matière

Vous l’aurez sans doute compris, l’éclairage est absolument indispensable. Pour autant, celui-ci représente un tel poste de dépense énergétique qu’il doit néanmoins être réglementé légalement. En France, l’arrêté du 22 Mars 2017 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants dispose donc que tout éclairage commercial doit disposer d’une commande centralisée pour extinction ou détection de présence. Mais aussi justifier d’une gradation en fonction de la lumière du jour avec un détecteur pour maximum 25 m2.  Et pour finir, ne pas dépasser la puissance de 1,6 W/m2/100 lux. S’il répond à tous ces critères, l’éclairage sera considéré comme conforme aux normes légales. Cela dit, le cas de l’éclairage dit de balisage s’assorti en sus de quelques règles bien spécifiques…

Le cas particulier des enseignes et Cie

En premier lieu qu’entend-t-on par éclairage de balisage  ? À vrai dire, ce terme désigne tout simplement les différentes enseignes, vitrines et autres éclairages de façade. Leur fonction première n’est donc pas réellement d’éclairer, mais bel et bien d’attirer l’œil pour guider le chaland vers la boutique qui en est équipée. Leur puissance doit donc être modérée, d’une part parce qu’il s’agit tout simplement d’un éclairage secondaire ; mais également pour qu’elle ne soit pas trop agressive et n’opère l’effet contraire sur les passants. Enfin, il est à noter que selon l’arrêté du 25 Janvier 2013, les vitrines de magasins peuvent être allumées dès 7 heures ou une heure avant le début de l’activité ; tandis que les illuminations des façades ne peuvent pas être allumées avant le coucher du soleil. Le tout afin de tenter de minimiser l’impact écologique de l’éclairage commercial.

Dès lors, vous voici incollables sur les normes légales entourant l’éclairage de vos boutiques préférées !

Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.